Résumé :
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Récemment, d'autres éléments sont arrivés, dans les dessins des nuages que Carbonnet regarde se former et se défaire au-dessus de la mer. A la fin de la Renaissance, la représentation de la beauté est codifiée sous les traits d'une femme nue tenant dans une main une sphère et un compas (les outils de la géométrie), dans l'autre une fleur, la tête couronnée de nuages. Ces nuages qui concilient opacité et transparence, compacts et traversables, représentables et impondérables, portent un pan de l'histoire de la peinture et matérialisent le cycle naturel. Ils s'avancent, espace imprévisible devant lequel Bruno Carbonnet pourrait redire à la manière d'un programme artistique : "Voilà ce qui sera à la fin, sans fin. Et quelle autre fin avons-nous, sinon de parvenir au royaume qui n'aura pas de fin ?" [couverture]
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