Titre : | Diogo Pimentão : residual gravity |
Auteurs : | FRAC Normandie Rouen (anciennement FRAC Haute-Normandie) (Sotteville-lès-Rouen), Collectivité éditrice ; Monika Branicka, Auteur ; Aurélie Voltz, Auteur ; Nicolas Chardon, Auteur ; Alfredo Cramerotti, Auteur ; Véronique Souben, Auteur ; Pierre Leguillon, Auteur ; Julie Pellegrin, Auteur ; Paulo Pires do Vale, Auteur ; Delfim Sardo, Auteur ; Kathrin Schonegg, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Milan : Mousse Publishing, 2020 |
Autre Editeur : | Sotteville-lès-Rouen / Caen : FRAC Normandie-Rouen |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-88-6749-411-8 |
Format : | 1 vol. (124 p.) / broché, ill. / 29 cm |
Note générale : | Publié à l'occasion de l'exposition au FRAC Normandie, Rouen, 25 janvier - 1 avril 2020 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | B (Monographies) |
Catégories : | CRAYON ; DESSIN ; DESTRUCTION ; GESTE ; GRAPHITE ; LIVRE ; PAPIER ; PERFORMANCE ; PIMENTAO Diogo ; PLIAGE ; SCULPTURE ; TRACE |
Résumé : |
Publiée à l'occasion de la première grande exposition personnelle de l'artiste portugais Diogo Pimentão, cette monographie rétrospective, bilingue, riche d'une dizaine de textes inédits et d'un long entretien, dévoile les enjeux d'une pratique du dessin résolument élargie, nourrie autant par la danse que la sculpture ou encore la performance.
Monumentales ou discrètes, résidus ou semblables à des tôles froissées, les uvres présentées jalonnent plus de 15 ans dune recherche fondamentalement transversale sur le dessin qui le situe comme un artiste de référence sur la scène artistique actuelle. Lapproche originale de Diogo Pimentão autour du dessin se révèle au travers d'un parcours où se mêlent travaux du début et nouvelles productions spécialement pensées pour cette exposition. Il sattache à mettre en avant les rapports complexes et inversés instaurés par lartiste vis-à-vis du dessin, de ses supports et de ses outils pour repenser la notion même de forme, de matière, de volume, de représentation. Si carrés, ronds, triangles sont pour lartiste autant doutils de pensée et de prétextes à transformations, la verticalité qui simpose notamment à létage donne à repenser la ligne dans lespace. Le titre de lexposition, Dessiner à rebours, sen fait lécho. Performance, volume, vidéo et installation sont les multiples biais que Diogo Pimentão emprunte pour penser un dessin élargi et explorer la porosité entre corps et espace. À partir des outils élémentaires du dessinateur, le graphite et le papier, il déploie son travail dans lespace et étend le dessin à trois dimensions, incluant son geste au cur dune approche performative, voire chorégraphie. Les murs de lexposition deviennent des surfaces à investir où le papier joue de lambiguïté de son statut entre support, matière, surface et trompe-lil. Par de complexes pliages, la légèreté du graphite et du papier acquiert la masse de lacier avec des volumes à laspect informel ou usiné dont les formes, parfois brutes et minimalistes, nous renvoient à une histoire conceptuelle et minimale de la sculpture et du geste. Le dessin devient lui-même instrument à part entière : il vise à sapproprier un espace, celui du papier, de lexposition, du film. Le trajet du crayon sur la feuille permet den appréhender létendue, la texture et la résistance, de même que la marche ou le mouvement du corps dessins dans lespace servent à explorer un cadre donné.Pour Diogo Pimentão tout est en effet affaire de dessin, quil soit mis en volume, en mouvement ou en son. Si sa pratique ne se résume pas au dessin, ce dernier en constitue un véritable paradigme. Dessiner, cest travailler sans maquette, sans projet, « avancer sans protection ». La nature fragile et transitoire des uvres ainsi que lemploi de techniques rudimentaires vont de pair avec une relation fondamentalement curieuse et expérimentale au monde. Depuis une dizaine dannées, lartiste sefforce douvrir lhorizon du dessin et de ses conventions à dautres dimensions, dautres procédés, dautres outils. Lacte de dessiner implique pour lui un rapport quasi chorégraphique au corps qui détermine léchelle de luvre des papiers machinalement pliés dans les mains aux grands monochromes noirs composés de lignes tracées par le corps en marche. La feuille napparaît plus comme une surface plate mais comme un plan souple, pliable, étirable, praticable. (texte éditeur) |
Edité à l'occasion de l'exposition : | "Dessiner à rebours", FRAC Normandie, Rouen, 25 janvier - 1 avril 2020 |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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23985 | B / PIM | Livre | Centre de documentation | Monographies | Exclu du prêt |