Christodoulos Panayiotou Catalogue en ligne

Titre :	Christodoulos Panayiotou : Pulp paintings [exposition ; galerie Kamel Mennour, Paris, du 15 octobre au 24 novembre 2018]
Auteurs :	kamel mennour (Paris), Collectivité éditrice ; Jean Capeille
Type de document :	texte imprimé
Editeur :	Paris : Galerie Kamel Mennour, 2018
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-914171-65-6
Format :	1 vol. (88 p.) / broché, ill. en coul. / 24 cm
Note générale :	Texte français et trad. anglaise
Langues:	Français ; Anglais
Langues originales:	Français
Index. décimale :	B (Monographies)
Catégories :	ARGENT ; BILLET ; COULEUR ; DESTRUCTION ; PANAYIOTOU Christodoulos ; PAPIER
Résumé :	Ce catalogue présente une série de peintures réalisée à partir de billets de banque démonétisés. Imposants plans de couleurs produits par la synthèse des billets d'origine, ces œuvres prolongent une recherche autour de matières dévaluées, dont la genèse est retracée au sein de la publication. « Le récit du succès des "Pulp Magazines" tient à un principe de cohérence. Des narrations de rebut – épisodes de science-fiction, enquêtes policières, prétextes érotiques – tenues pour mineures trouvent dans le pulp paper (un papier de faible coût) le support matériel “inférieur” qui permet leur importante diffusion. Selon cette justification tautologique, la sophistication de l'objet renvoie à celle supposée de son contenu. L'opération que Christodoulos Panayiotou réalise avec les Pulp Paintings représente une faille dans ce principe de causalité. Il impose une forme compacte et plane à un amas de billets démonétisés, récupérés à la Banque de France, en créant de la pulpe de papier à partir de la monnaie déchiquetée dont il ne reste au terme du processus que la manifestation pigmentaire résiduelle. De cette matière invalidée ne subsiste qu'une nouvelle couleur produite par la synthèse de celles des billets d'origine. On dit de la couleur qu'elle représente la substance de l'objet : “blanchir l'argent” reviendrait à sceller son parcours, celui “dont on ne voit pas la couleur” l'institue comme seul gage de sa réalité. » Jean Capeille
Edité à l'occasion de l'exposition :	galerie Kamel Mennour, Paris, du 15 octobre au 24 novembre 2018