Titre : | André Cadere : Peinture sans fin |
Auteurs : | Musée d'art moderne de la ville de Paris, Auteur ; Lynda Morris, Intervieweur ; Astrid Ihle, Auteur ; Bernard Marcelis, Auteur ; François Michaud, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Cologne : Verlag der Buchhandlung Walther König, 2007 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-3-86560-357-9 |
Format : | 167 p. / ill., en noir et coul. / 27 cm |
Langues: | Anglais ; Français ; Allemand |
Index. décimale : | B (Monographies) |
Catégories : | CADERE Andre ; COULEUR ; CYLINDRE ; MATHEMATIQUES ; MATIERE ; OBJET ; PERFORMANCE |
Résumé : |
Cette exposition, qui constitue la première présentation d'ensemble du travail de Cadere depuis plus de dix ans, porte un nouveau regard sur l'une des démarches les plus significatives et les plus singulières des années 1970.
Elle témoigne de l'intérêt suscité par un artiste précocement disparu qui n'a cessé de contourner les formes de diffusion de l'art, perturbant avec ténacité les usages et les rouages du monde artistique. Dés son arrivée à Paris, des liens se tissent avec la scène artistique parisienne où des voies personnelles sont en train de prendre forme, regardant vers le Minimal Art comme vers l'art conceptuel, questionnant surtout l'identité de l'artiste et de l'œuvre, la pertinence de la «signature» et de l'objet. Le travail de Cadere n'exclut pas la matière : fabriquées par l'artiste, les «barres de bois rond» sont composées de segments cylindriques dont la longueur est égale au diamètre ; peints de couleurs différentes, ces derniers sont assemblés selon un système de permutation mathématique comportant toujours une erreur. Objet tridimensionnel de taille variable, la barre de bois rond n'a ni haut ni bas, ni face ni revers, ni début ni fin : c'est selon l'artiste une «peinture sans fin» qui peut être accrochée au mur, posée au sol, présentée de façon temporaire et déplacée d'un lieu à l'autre. La mobilité joue en effet un rôle essentiel dans le travail de Cadere : au cours de promenades programmées et annoncées comme des expositions, l'artiste se montre à certains endroits de la ville, notamment à Paris, une barre à la main, occupant ainsi différents types d'espace public comme les rues ou le métro. Il témoigne ainsi d'une indépendance extrême à l'égard du cadre institutionnel des musées, salons et galeries dans lesquels il s'invite sans permission pour «montrer son travail». L'exposition s'efforce de retracer l'élaboration du processus logique sur lequel repose la barre de bois rond. Elle retrace les différentes formes choisies par Cadere pour donner corps à la «présentation de son travail», de l'intervention directe de l'artiste à l'exposition de séries comprenant l'ensemble des possibilités mathématiques offertes par le code sélectionné. Une importante section documentaire, de courts films (réalisés par Alain Fleischer, Sarkis) et un ensemble d'interviews tenteront de rendre compte de la complexité de la démarche et du déroulement temporel du travail. |
Note de contenu : | Préface de Karola Grässlin, Fabrice Hergott et Alexander von Geevenstein. Biographie |
Edité à l'occasion de l'exposition : | Baden-Baden, Staatlichen Kunsthalle, du 27 octobre 2007 au 6 janvier 2008 ; Paris, Musée d'art moderne de la ville de Paris, du 14 février au 25 mai 2008 ; Maastricht, Bonnefantenmuseum, du 2 mars au 1er juin 2008 |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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07364 | B / CAD | Livre | Centre de documentation | Monographies | Exclu du prêt |